5.1. Comparaison avec les études précédentes
Dans les provinces situées dans les cours moyen et inférieur du fleuve Jaune, l’évolution de la superficie des terres cultivées par habitant peut être caractérisée en trois étapes : une diminution lente, une augmentation rapide et une diminution fluctuante. Français Plus précisément, les superficies de terres cultivées par habitant des provinces de Jing-Jin-Ji, Shandong, Henan, Shanxi et Shaanxi ont diminué de 0,79 ha, 0,67 ha, 0,79 ha, 0,44 ha et 0,99 ha en 976 après J.-C. à 0,41 ha, 0,42 ha, 0,35 ha, 0,34 ha et 0,34 ha en 1200 après J.-C., puis ont augmenté à 1,31 ha, 0,77 ha, 1,23 ha, 0,73 ha et 0,81 ha en 1393 après J.-C., puis ont diminué à 0,16 ha, 0,16 ha, 0,17 ha, 0,25 ha et 0,23 ha en 1965 après J.-C., respectivement. Français En revanche, dans les provinces du cours moyen et inférieur du fleuve Yangtze, la superficie des terres cultivées par habitant a connu une baisse continue au cours du dernier millénaire. En particulier dans les provinces du sud de cette région, les superficies des terres cultivées par habitant des provinces du Zhejiang, du Jiangxi, du Fujian, du Hunan et de Chuan-Yu ont diminué de 0,67 ha, 1,21 ha, 0,32 ha, 0,97 ha et 0,73 ha en 976 après J.-C. à 0,07 ha, 0,14 ha, 0,09 ha, 0,11 ha et 0,11 ha en 1965 après J.-C.
5.2. Analyse d’incertitude
Bien que nous ayons fait un effort pour rassembler les données historiques sur les terres cultivées et les populations de chaque dynastie au cours du dernier millénaire, analyser de manière exhaustive leurs caractéristiques et estimer la superficie des terres cultivées par habitant au niveau provincial pour les zones agricoles traditionnelles de Chine, il existe encore plusieurs incertitudes dans cette étude.
Français L’exactitude des données historiques sur les terres cultivées est incertaine en raison des méthodes utilisées pour les collecter et les enregistrer. Les documents historiques, tels que ceux sur les superficies de terres cultivées taxées, les superficies d’inventaire des terres cultivées, le nombre de ménages et les estimations de population à différentes résolutions spatiales, sont les principales sources d’estimation des superficies de terres cultivées par habitant. Étant donné que les superficies de terres cultivées taxées validées ne correspondent pas toujours aux superficies de terres cultivées réelles des périodes historiques, l’étalonnage de ces données est nécessaire. Par exemple, nous avons étalonné les superficies de terres cultivées taxées des dynasties Song et Ming sur la base des ratios entre les superficies de terres cultivées taxées enregistrées sporadiquement et les superficies d’inventaire des terres cultivées, ainsi que des proportions au niveau provincial ou du district de superficies non cultivées dans les superficies de terres cultivées taxées enregistrées. Cependant, les ratios d’étalonnage pour les provinces du cours moyen et inférieur du fleuve Yangtze pendant la dynastie Song n’ont été déterminés qu’à l’aide de données sporadiques au niveau du district dans la province de Liangzhe (Lu). Français De plus, les proportions de zones non cultivées dans les zones de terres cultivées taxées enregistrées au début de la dynastie Ming ont également été calculées sur la base de données sporadiques au niveau des comtés dans les provinces du Zhejiang, du Zhili du Sud, du Jiangxi, du Fujian et du Huguang. Il serait utile d’obtenir des enregistrements historiques supplémentaires des zones d’inventaire des terres cultivées pour la dynastie Song et des zones non cultivées dans les zones de terres cultivées taxées enregistrées pour la dynastie Ming. Cela améliorera la qualité des superficies cultivées et des estimations de superficies cultivées par habitant en clarifiant davantage les ratios entre la superficie réelle des terres cultivées et les superficies cultivées taxées enregistrées, ainsi que les proportions de zones non cultivées dans les superficies cultivées taxées enregistrées.
Français Dans cette étude, nous avons estimé les superficies de terres cultivées par habitant en utilisant des superficies de terres cultivées calibrées et des estimations de population. Cependant, les horodatages d’enregistrement des données sur les terres cultivées et la population enregistrées au cours de la même période historique, ainsi que les unités administratives et les résolutions spatiales des données sur les terres cultivées et la population enregistrées sur différentes périodes historiques, ne coïncidaient pas complètement. Pour les points temporels avec les superficies de terres cultivées provinciales enregistrées et le nombre de ménages ou les données de population, nous avons utilisé le moment d’enregistrement des terres cultivées comme référence et sélectionné le nombre de ménages ou les données de population du même point temporel ou d’un point temporel proche pour estimer la superficie de terres cultivées provinciales par habitant. Nous avons estimé la superficie de terres cultivées par habitant en utilisant des données au niveau du comté dans chaque province et avons sélectionné le point médian de la période d’étude respective comme point temporel pour nos estimations lorsque nous ne disposions que de données au niveau du comté. Cette approche peut avoir abouti à ce que la superficie estimée des terres cultivées par habitant représente une valeur moyenne sur une certaine période historique, plutôt que la superficie réelle des terres cultivées par habitant à un moment précis. Pour remédier à l’incohérence des unités administratives provinciales correspondant aux superficies estimées de terres cultivées par habitant dans les différentes périodes historiques, nous avons ajusté 13 unités provinciales en nous basant sur les unités administratives provinciales modernes comme cadre spatial.
Les superficies de terres cultivées par habitant des provinces de diverses périodes historiques ont été combinées en unités administratives unifiées en fonction des proportions des zones de chevauchement entre les provinces historiques au cours des différentes périodes historiques. Cette approche suppose que la superficie de terres cultivées par habitant reste constante au sein de chaque unité administrative provinciale historique. Cependant, cette méthode peut avoir conduit à une sous-estimation ou à une surestimation de la superficie de terres cultivées par habitant en raison de la relation étroite entre la superficie de terres cultivées par habitant et l’environnement naturel ou social. Les procédures de traitement des données peuvent avoir entraîné des variations dans les estimations.
Ouvrages sur un objet analogue:
Système national d’économie politique/Livre 2/06.,Référence litéraire de ce livre.
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